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Bernard Tapie : bienvenue chez vous !

"Reborn", le méga-yacht de Tapie est un peu le vôtre. L'ex-chef d'entreprise l'a acquis grâce au méga-dédommagement de l'État français.

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Que l'on soit de droite de gauche du centre ou ambidextre il n'y a pas de rapport avec le fait que Bernard Tapie a touché des indemnités, les errements ou combats politiques sont une autre histoire. Même si Bernard Tapie n'est pas un ange, mais un redoutable homme d'affaires, rien d'illégal là dedans (contrairement à d'autres affaires) puisque s'il n'avait pas été arnaqué dans l'affaire Adidas par la banque du Crédit Lyonnais appartenant à l'état il n'aurait pas eu à toucher cette somme. Ceux qui sont à blâmer et sévèrement, ce sont les dirigeants de la banque ; dont l'état doit couvrir leur (chers) enfantillages. Il est donc justifiable est justiciable que Bernard Tapie aie été dédommagé d'autant plus que l'on estime qu'il aurait probablement gagné bien plus si la vente Adidas s'était bien déroulé... Pour ceux qui ne connaissent pas l'affaire... Si cela les intéresse vraiment il suffit d'une recherche sur internet des plus basique pour être mis au courant. Alors que M. Bernard Tapie s'achète un yacht de 76 mètres d’une valeur de 40 millions d'euros qu'il met en location pour 800.000€ la semaine cela le concerne il fait ce qu'il veut avec son argent car c'est bel et bien son argent... Au passage... Très beau bateau... Choquant pour la classe moyenne ? Probablement. Mais il n'y a qu'en France que l'on à ce genre de réaction (jalousie ?). Quant à " l'argent public " s'il été vraiment public on pourrait aller se servir librement, donc ce terme est profondément démagogique... Que la vie vous berce. Sans le mal de mer.

Je vote pour la vraie droite et je pense sincèrement que Bernard Tapie a été indemnisé à la hauteur du préjudice qu'il a subi. Je pense également que le tribunal arbitral a dit le droit. Je pense aussi que Bernard Tapie paye des impôts. Qu'il a payé ses avocats. Qu'il a payé ses dettes au fisc. Je pense que ce personnage est extraordinaire, puisque né modeste, il est devenu chanteur, homme d'affaire, industriel, ministre, acteur. Bernard Tapie fût un requin de la finance, dans un monde où les prédateurs sont légions. Pas que quoi en ricaner et surtout pas de quoi mettre les commentateurs dans des cases. Vous devriez éviter les schémas rétrogrades. On peut être de droite et considérer que Christine Lagarde a eu raison de saisir un tribunal arbitral pour mettre fin à une affaire qui n'avait que trop duré.

Marrant, tous ces socialos bon teint qui défendent becs et ongles, ce vautour des entreprises en difficulté ! Marrant également comment B. Tapie a berné tout le monde, surtout la CGT ! En fait son yacht devrait s'appeler "Re-berne".

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Bernard Tapie : ses grosses affaires dans les paradis fiscaux

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INFO OBS. Comptes à l’étranger, villas, yacht, jet : l’homme d’affaires, dont la fortune s'élève à près de 400 millions d'euros, jongle avec des sociétés… qui ne paient pas d'impôts.

(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 11 avril)

"Quand on est citoyen d’un pays, il faut savoir vivre les côtés agréables, mais aussi accepter ceux qui le sont moins." Bernard Tapie s’était permis, à l’automne dernier, de gratifier d’une leçon de morale Bernard Arnault, le patron de LVMH, qui souhaitait obtenir la nationalité belge. "Je n’arrive pas à le croire. Il ne devrait pas faire cela", avait-il lancé, en prenant un air horrifié [Bernard Arnault a annoncé mercredi qu'il  renonçait à demander la nationalité belge , NDLR] . Tapie distribuant des brevets de vertu !

Stupéfiant, car l’homme d’affaires - dont une partie des biens ont été saisis par les magistrats le 10 juillet  -   a créé un écheveau de sociétés à l’étranger : il éparpille sa fortune entre Bruxelles, Londres et Luxembourg. Sans oublier Malte, l’île de Man et des chèques tirés sur son compte à la Société générale à Monaco. Un véritable safari des paradis fiscaux.

Ses entreprises n'ont pas payé d'impôts

Il est menacé par la justice qui cherche à faire la lumière sur l’arbitrage controversé de l’affaire Adidas, en juillet 2008 ? Tapie entoure son magot d’un voile de plus en plus opaque. En attendant, l’ex-patron de l’OM multiplie les dépenses somptuaires (yacht, villas, jet privé…) à travers des entités étrangères, tout en donnant des leçons de morale à peu de frais.

Nous avons consulté les comptes de ses sociétés enregistrées à Paris, Londres et Bruxelles. Verdict : malgré la manne qu’il a reçue, ses entreprises n’ont pas payé d’impôts en 2009, 2010 et 2011 (dernière année où les comptes sont publics) ! Une pièce de plus dans un des plus gros scandales financiers de la Ve République.

A combien s’élève cette fortune que l’ancien ministre de la Ville stocke dans ses sociétés offshore, à l’abri des regards ? Difficile de s'y retrouver dans les évaluations différentes qu'il délivre au fil des entretiens avec la presse. Leur point commun ? Minorer son patrimoine et faire croire à l'opinion publique qu'une fois ses dettes payées il lui reste moins d'argent que ne le disent les médias. Dernier chiffrage en date : il assure dans "l'Express", début mars, qu'il ne "reste que 77 millions d'euros environ dans sa société Groupe Bernard Tapie (GBT)". Les 403 millions auraient donc fondu à ce point ?

Opération discrète

Pour obtenir une estimation plus fidèle de son patrimoine, nous avons repris une évaluation incontestable... la sienne. Elle n'est pas issue d'une de ses déclarations tonitruantes mais d'une opération discrète effectuée par sa femme Dominique. Celle-ci détenait une action de GBT, le groupe de Tapie, dont il possède toutes les autres. Le 20 avril 2011, elle l'a vendue 5.000 euros. Comme le capital de cette société est constitué de 61.000 actions, cela signifie que l'ancien patron de l'OM en estime la valeur à 61.000 × 5.000 euros = 305 millions d'euros.

L'acheteur est une obscure société anglaise, Themepark Properties, dont le siège se situe dans la banlieue de Londres. Un faux nez dont le directeur est... Bernard Tapie lui-même, selon les statuts de cette société, que nous avons consultés. Encore ce montant de 305 millions d'euros ne tient-il pas compte de son hôtel particulier, rue des Saints-Pères, à Saint-Germain-des-Prés, estimé à 30 millions d'euros au moins. Ni des 45 millions d'euros d'indemnité pour préjudice moral qu'il a touchés avec sa femme, dans le cadre de l'arbitrage.

Et pas davantage d'une superbe maison à Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, détenue elle aussi par Themepark Properties. Si l'on se fie à sa propre évaluation, l'homme d'affaires serait donc à la tête d'une fortune de près de 400 millions d'euros. On est très loin des déclarations de Christine Lagarde, qui avait affirmé, en 2008, qu'à l'issue de l'arbitrage et après règlement de ses dettes il "ne resterait que 30 millions à Tapie".

Mauvais payeur

Cette villa de Combs-la-Ville, avec piscine, court de tennis et terrain de quatre hectares, a été autrefois la résidence d'Helena Rubinstein. Elle s'est retrouvée au coeur d'une des procédures judiciaires les plus baroques de Bernard Tapie. La maison est achetée en 1999 par Themepark. La famille de l'ex-ministre la loue et vient y passer ses week-ends. Le loyer est fixé à 5.030 euros par mois. Tapie, alors en procédure de liquidation, assure que cette villa ne lui appartient pas mais est détenue par "une filiale d'un fonds de pension des chemins de fer britanniques".

Mauvais payeur, il n'acquitte pas les loyers. En mars 2004, la société anglaise intente un procès et menace de l'expulser. L'homme d'affaires est finalement condamné en appel, en juin 2005, à payer 252.248,40 euros, selon le jugement que nous nous sommes procuré. Une très grosse somme et pourtant, surprise : Themepark n'en demandera jamais le règlement. Ces prétendus "chemins de fer" anglais sont bien complaisants à son égard : ils paient les taxes foncières, les frais d'entretien, sans percevoir de loyers. Et quand enfin ils gagnent au tribunal, ils n'encaissent pas ce qui leur revient.

Un incroyable tour de passe-passe ? Tapie n'est-il alors qu'un locataire récalcitrant ? En tout cas, depuis janvier 2010, c'est bien lui le patron de Themepark. Cette société est domiciliée à Purley, dans la banlieue sud de Londres, dans un immeuble, Palmerston House, qui abrite plusieurs entreprises de la famille et, notamment, celles de son fils dans le poker. Avec son père, Laurent Tapie souhaite organiser en mai prochain, dans le stade de Wembley, un tournoi de poker réunissant plusieurs milliers de joueurs.

Yacht immatriculé sur l'île de Man

Autre adresse de convenance : une boîte postale à Douglas, capitale de l'île de Man, où son yacht est immatriculé. C'est dans ce paradis fiscal, un îlot situé entre l'Irlande et la Grande-Bretagne, que se trouve la société Boadicea LTD, l'ancien nom de son bateau, rebaptisé "Reborn" ("Renaissance") lors de son rachat en 2010."Les nouveaux riches veulent tous un yacht, mais ils doivent attendre deux ou trois ans avant d'être livrés, nous avait-il expliqué, il y a quelques mois. Pour patienter, ils louent un bateau et sont prêts à payer très cher."

Le yacht de Bernard Tapie, le "Reborn", immatriculé dans l'île de Man (Sylvestre/MAXPPP).

La société Charterworld, chargée de le commercialiser, propose ce yacht de 76 mètres, avec un équipage de 25 personnes, au prix de 495 000 euros par semaine en basse saison et 550 000 euros en juillet et août, hors dépenses diverses (fioul, nourriture... ). "C'est une activité qui marche très bien et qui est très rémunératrice", a assuré Tapie au journal "la Provence". Il n'a pas précisé que les locations ne risquaient pas d'être taxées, puisqu'il n'y a pas d'impôt sur les sociétés à Man.

Patrimoine à Bruxelles, jet à Malte

Les îles Britanniques n'abritent qu'une petite partie de sa fortune. C'est à Bruxelles que Tapie a transféré l'essentiel de son patrimoine, en créant une holding belge appelée également Groupe Bernard Tapie, comme l'avait révélé "Charlie Hebdo". Pourquoi la Belgique ? Parce qu'il n'y a pas de droits de succession, un atout pour Tapie, âgé de 70 ans, qui n'a pas commencé à transmettre son patrimoine à ses enfants. Certes, le taux de l'impôt sur les bénéfices s'élève à 34%, mais le fisc belge ne touche rien : malgré son patrimoine important, la holding affiche une petite perte de 0,5 million d'euros en 2011.

Pas d'impôt non plus pour sa filiale bruxelloise Aircraft Management Service, en déficit de 1,3 million. C'est cette société qui est propriétaire de son jet, un Bombardier Global Express pouvant accueillir 19 personnes. Cet appareil, évalué à 17 millions d'euros dans ses comptes, est immatriculé à Malte.

Villas de luxe à Saint-Tropez et Neuilly

Autre destination : le Luxembourg. Tapie y possède une société : South Real Estate Investment. Celle-ci a acquis l'an dernier une des plus belles propriétés de Saint-Tropez : une villa de 500 mètres carrés entourée d'un immense terrain boisé sur une colline, avec piscine et vue sur la mer. Le prix, non confirmé, de 47 millions d'euros a circulé. Le nom de Tapie n'apparaît pas dans les documents officiels de South Real Estate, créée en septembre 2011. Celle-ci est logée chez des consultants au 1, rue de Nassau, à Luxembourg. Mais on en retrouve la trace dans les comptes de sa holding belge GBT. Elle y est identifiée par ses initiales SREI. Un faux nez de plus.

Dernière opération immobilière : à Neuilly-sur-Seine, dans le quartier le plus cher, près du bois de Boulogne, les Tapie viennent d'acheter l'ancien hôtel particulier de Lindsay Owen-Jones, ex-patron de L'Oréal. Une maison de 23 pièces avec piscine, plusieurs ascenseurs intérieurs et 2.000 mètres carrés de terrain. Cette fois, c'est la femme de Tapie qui l'a payée avec sa part des 45 millions d'indemnité pour préjudice moral que le tribunal arbitral avait attribués au couple.

"J'enverrai un droit de réponse. D'ailleurs, je t'emm…"

L'argent obtenu lors de l'arbitrage lui a ainsi permis de collectionner les villas de luxe, de s'acheter un yacht et un jet, tous les signes extérieurs de richesse des milliardaires. Oubliées, ses promesses passées : pour se donner une image de bienfaiteur qui ferait profiter les Français de sa fortune, l'homme d'affaires s'était engagé à en utiliser une partie pour relancer des écoles de formation, des projets pilotes dans les quartiers. Mais de pilote, il connaît surtout celui de son jet ; quant aux quartiers, ils évoquent plutôt le quartier-maître de son yacht. Comme le dit si bien Bernard Tapie : "Quand on est citoyen d'un pays, il faut savoir vivre les moments agréables..."

P. -S. Nous avons évidemment pris contact avec Bernard Tapie afin de confronter nos informations. "A quoi cela sert que je réponde aux questions ? De toute façon, tu es de mauvaise foi. Je préfère te laisser écrire ton article, et puis j'enverrai un droit de réponse. D'ailleurs, je t'emm..." Clic. Fin de la conversation.

Thierry Philippon - Le Nouvel Observateur 

L'affaire Tapie en 4 points

Un recours envisagé contre l'arbitrage en faveur de bernard tapie, affaire tapie : perquisition au domicile de lagarde, info obs. crédit lyonnais : perquisition chez l’avocat de tapie.

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Bernard Tapie vend son yacht pour se renflouer

L'homme d'affaires a été obligé de se séparer de son bateau pour rembourser les emprunts contractés pour acheter le quotidien "La Provence". Il a aussi mis en vente son jet privé.

Il l'avait baptisé Reborn . Comme une symbole de sa renaissance. Mais il doit désormais s'en séparer. Selon les informations publiées par Libération , vendredi 26 septembre, Bernard Tapie a mis en vente son yacht mais aussi son jet privé, afin de pouvoir rembourser les emprunts contractés pour acquérir le quotidien régional La Provence en 2013.

Le Reborn est le plus gros yacht battant pavillon français : 76 m de long, avec piscine, spa, cinéma et jardin tropical, détaille le journal. Il était, pour Bernard Tapie, le remplaçant de son fameux Phocéa , vendu après ses démêlés avec la justice. L'homme d'affaires l'avait acheté en 2009 grâce aux 403 millions d'euros que l'Etat lui avait versés un an plus tôt après  l'arbitrage controversé soldant son vieux litige avec le Crédit lyonnais.

Emprunts, hypothèque et menace de saisie

Selon Libération , Bernard Tapie a vendu son bateau début juin pour 44 millions d'euros. Mais la transaction a failli être bloquée, raconte le quotidien. En cause :  "la réputation sulfureuse" de l'acheteur, Gabriele Volpi, un homme d'affaires italien ayant fait fortune dans le pétrole au Nigeria. Bernard Tapie aurait également mis en vente son jet privé, acheté 16 millions d'euros.

Car à en croire Libération , l'ancien président de l'OM a besoin d'argent. Quand il a acheté le quotidien régional La Provence en juillet 2013, il a dû contracter deux emprunts : l'un de 26,5 millions d'euros, gagé sur sa villa de Saint-Tropez, l'autre de 12 millions d'euros, pour lequel il a hypothéqué son hôtel particulier parisien. Problème : lors de sa mise en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans l'affaire de l'arbitrage , les juges ont saisi les biens de l'homme d'affaires. Bernard Tapie a donc besoin d'argent pour rembourser ses emprunts et éviter que la banque ne saisisse son hôtel et sa villa.

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Le yacht de Bernard Tapie, baptisé le "Reborn", à Villefranche-sur-mer le 4 juillet 2013. - Photo

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Il y a 55 ans disparaissait Victoria Eugenie de Battenberg, ancienne reine d’Espagne

L’australie de nouveau plongée dans l’horreur après une seconde attaque au couteau à sydney, victime d’une arnaque téléphonique, un vieillard tue une chauffeure uber, le phocéa, l'ancien yacht de bernard tapie, a coulé au large de la malaisie.

Le voilier Phocéa, ancien bateau de l'homme d'affaires Bernard Tapie, a coulé au large de la Malaisie au lendemain d'un incendie qui l'a dévasté. 

Passé du navigateur Alain Colas à l'homme d'affaires français Bernard Tapie, le Phocéa , voilier taillé pour la course au large en solitaire et transformé en yacht de luxe, a connu une destinée rocambolesque pour finir coulé au large de la Malaisie. «J'en ai chialé tellement c'est triste», a confié dimanche à l'AFP Bernard Tapie, après avoir appris la fin du navire. Le quatre-mâts de 72 mètres a sombré vendredi matin à proximité de l'île touristique de Langkawi, au lendemain d'un incendie qui l'a dévasté, a déclaré à l'AFP Mohamad Zawawi Abdullah, un haut responsable des garde-côtes malaisiens. Sept membres d'équipage ont été sauvés par les secours. Il restera de ces navires qui ont fait rêver les amoureux de la mer mais dont l'histoire mouvementée aboutit à une fin tragique.

Le navigateur Alain Colas avait confié à l'architecte naval Michel Bigouin, concepteur de plusieurs des Pen Duick d'Eric Tabarly, le soin de créer à Toulon ce monstre pour la Transat anglaise de 1976. Course qu'il termine... derrière Tabarly après une avarie. Baptisé Club Méditerranée, le voilier ultra-moderne n'aura pas d'autre opportunité de connaître la gloire en course et se retrouve amarré à Tahiti après la disparition d'Alain Colas en mer à bord du Manureva en 1978. «Je l'ai découvert en Polynésie en 1982, rouillé de partout, il servait de ponton d'amarrage», a raconté dimanche à l'AFP Bernard Tapie, «tombé fou amoureux de ce navire» qu'il rachète à la veuve d'Alain Colas et rebaptise «Phocéa».

L'«envie folle» de l'homme d'affaires ? «En faire un bateau extrêmement performant et extrêmement confortable» et «battre le record» de la traversée de l'Atlantique d'Ouest en Est datant de 1905. Le navire est rénové et modernisé par le même Michel Bigouin, ses mâts rehaussés, sa voilure augmentée. En juillet 1988, Bernard Tapie et son équipage quittent New York et essuient «une très forte tempête: le navire s'est couché deux fois et a croisé deux icebergs». Mais huit jours plus tard, la côte française. Le record est pulvérisé de quatre jours.

Yacht pour jet-set

«Tous mes meilleurs souvenirs, sportifs, humains, économiques, sont nés sur ce bateau», souffle l'ancien président de l'Olympique de Marseille, homme d'affaires et ministre. Il s'en servira d'ailleurs pour des «séminaires». «Il y a beaucoup de gens qui étaient très heureux de faire un tour à bord du Phocéa», raconte Bernard Tapie.

Les ennuis financiers et judiciaires de l'homme d'affaires conduisent au rachat du navire en 1997 par la femme d'affaires libanaise Mouna Ayoub. La milliardaire en fait un yacht de grand luxe pour recevoir la jet-set mondiale, elle réduit la hauteur des mâts, augmente la surface habitable, et le revend en 2010. Quelques années plus tard, une vente aux enchères de plus de 1.000 objets provenant du Phocéa lui rapportera 414.000 euros. Des robes haute couture vendues à cette occasion rapporteront bien plus que la cloche de pont gravée «Phocéa» adjugée à 1.400 euros.

Pour sa quatrième vie, c'est un tandem associant le milliardaire Xavier Niel et les frères Steve et Jean-Émile Rosenblum, fondateurs du site Pixmania, qui rachète le Phocéa et l'enregistre à Malte dans l'optique de le louer à de riches plaisanciers, selon Mediapart. Ils en confient la gestion à Pascal Saken, un homme se présentant comme un "homme d'affaires international et investisseur du Vanuatu" et consul honoraire de cet archipel du Pacifique. La police de Papouasie-Nouvelle-Guinée le soupçonnera de trafic d'armes et de drogues, selon la presse locale.

Endommagé dans une tempête en 2013, le Phocéa est convoyé dans un chantier naval de Phuket (Thaïlande) appartenant à Pascal Saken, qui n'hésite pas à se prétendre propriétaire du bateau qu'il a rebaptisé «Enigma». L'Enigma naviguait depuis en Malaisie où il a pris feu et sombré. Une enquête été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie, selon les garde-côtes.

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The Straits Times

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Yacht once owned by French tycoon Bernard Tapie sinks off Malaysia

KUALA LUMPUR (AFP) - A multimillion-dollar sailing yacht that once belonged to French tycoon Bernard Tapie has sunk off the coast of Malaysia, an official confirmed on Sunday (Feb 21), after it caught fire a few days ago.

Malaysia's coastguard said the 75m Phocea sank near the holiday island of Langkawi early Friday morning, a day after a blaze engulfed the four-masted yacht.

"We believed it sank on Friday morning, at about 5am or 6am," senior coastguard official Mohamad Zawawi Abdullah told AFP.

"We managed to control the fire, but the damage to the hull caused by the fire may have caused the yacht to sink."

He added that government officials were investigating the cause of the fire, and that the agent in charge of the vessel had been informed of the sinking.

Seven crew members were saved from the vessel after rescuers were alerted to the fire on Thursday.

Built for French sailor Alain Colas in 1976, the yacht was owned by Mr Tapie in the 1980s and 1990s.

It was later sold to a wealthy Lebanese woman for 36.5 million francs (S$12 million today), according to media reports.

Mr Tapie is a former Socialist minister who rose from humble beginnings to build a sporting and media empire, but later faced a string of legal problems.

He made a fortune in the early part of his career by taking over failing companies, and flaunted his wealth. As well as the yacht, he bought a football club.

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Daily Nautica

Toh, chi si rivede: in Fiera il Reborn di Bernard Tapie

Il mega yacht di 76 metri appartenente al miliardario francese bernard tapie fa sosta alla marina della fiera di genova, città che già lo aveva ospitato nel periodo di ristrutturazione e refitting avvenuto presso i cantieri amico (come documentano le nostre foto).

Argomenti: Amico & Co , barche a motore , Daily Nautica , foto-&-video , Liguria , Posti barca , Saloni Nautici , superyacht

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Yacht once owned by French tycoon sinks off Langkawi

Published on 22 Feb 2021 4:16:05 PM

A multimillion-dollar sailing yacht that once belonged to French tycoon Bernard Tapie has sunk off the coast of Langkawi, an official confirmed Sunday (Feb 21), after it caught fire a few days ago. Read more at https://bit.ly/3slkFjL WATCH MORE: https://thestartv.com/c/news SUBSCRIBE: https://cutt.ly/TheStar LIKE: https://fb.com/TheStarOnline

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A relentlessly ambitious working-class man becomes one of France's most controversial public figures in this fictionalized biopic about Bernard Tapie. A relentlessly ambitious working-class man becomes one of France's most controversial public figures in this fictionalized biopic about Bernard Tapie. A relentlessly ambitious working-class man becomes one of France's most controversial public figures in this fictionalized biopic about Bernard Tapie.

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Yacht once owned by French tycoon Tapie sinks after fire in Malaysia

 The four-masted, 75-metre, multi-millon-dollar luxury yacht Phocéa, once a prized asset of shamed French tycoon Bernard Tapie, has sunk off the Malaysian holiday island of Langkawi.

La rédaction de Mediapart

22 February 2021 à 03h23

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A A multimillion-dollar sailing yacht that once belonged to French tycoon Bernard Tapie has sunk off the coast of Malaysia, an official confirmed Sunday, after it caught fire a few days ago, reports FRANCE 24 .

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The True Story Behind Netflix's 'Class Act'

The miniseries fuses fiction and reality to create a cautionary tale about careerism and unhinged ambition.

The Big Picture

• Class Act on Netflix tells the captivating story of Bernard Tapie, a French businessman whose genius and ambition propelled him to great success.
• Tapie's rise from humble beginnings to owning major companies like Adidas and winning championships is awe-inspiring, but his involvement in a match-fixing scandal tarnished his reputation.
• The series overlooks some details of Tapie's life, such as his sponsorship of a successful cycling team and his legal battles with Crédit Lyonnais bank, but it still highlights his incredible achievements and the controversies that surrounded him.

Following the larger-than-life adventures of French businessman Bernard Tapie ( Larent Lafitte ), Class Act on Netflix fuses fiction and reality to create a cautionary tale about careerism and unhinged ambition. The seven-episode series captures everything from the man's initial entrepreneurial ventures to his rise to political office, extending a quick glance over the events that defined the life of the French businessman.

Although his involvement in a match-fixing scandal tarnished his glorious rise, Bernard Tapie’s genius and relentless pursuit of success made him a man who faced many failures as he climbed French society's hierarchy, purely fueled by ambition. Class Act highlights Tapie’s meteoric rise while also outlining the mistakes that eventually led to his downfall. If the events portrayed in Class Act seem unbelievable, the true story behind it deserves all the credit.

Class Act (2023)

A relentlessly ambitious working-class man becomes one of France's most controversial public figures in this fictionalized biopic about Bernard Tapie.

Who Is Bernard Tapie?

Created by Olivier Demangel and Tristan Séguéla , Class Act focuses on the eventful life of Bernard Tapie from 1967 to 1997. During his life, Tapie wore many hats as he continued to seek greater milestones to achieve albeit his beginnings were humble. In 1943, Tapie was born as the son of a plumber. His early life involved selling TV sets and performing as a singer. Tapie married Michèle Layec ( Ophélia Kolb ) in 1964. From the marriage, Tapie had two children — Nathalie and Stéphane. He would later marry Dominique Mialet-Damianos ( Joséphine Japy ).

Remarkable success followed when he decided to buy debt-ridden companies and turn them into money-making machines through his genius and charisma. As reflected through Laurent Lafitte ’s character, Tapie was always proud of his achievements and openly flaunted his wealth . The now-sporting giant Adidas became the crowning glory in the portfolio of companies Tapie owned. His ownership of a Tour de France-winning cycling team and the Champions League-winning club Olympique de Marseilles further cemented the legend of his Midas touch.

‘Dexter’ Was Heavily Inspired by This Chilling True Story

Bernard tapie's popularity propelled his political rise.

Tapie’s entry into politics became another turning point in his career. After having achieved everything as a businessman, Bernard Tapie forayed into politics to bring social change. Much like French President Emmanuel Macron mentioned in his tribute to Tapie, he did become a source of inspiration for generations of French citizens. After being elected as an independent Member of Parliament in 1989, he served as urban affairs minister under the presidency of François Mitterrand. In 1994, as a member of the Mouvement des Radicaux de Gauche, Tapie became a Member of the European Parliament (MEP). While his role in Parliament wouldn't last, this didn't mean that he'd stay away from politics. His extensive support for later President Nicolas Sarkozy also led to some controversies later in his life.

Tapie's political career was cut short when his name came up in a match-fixing scandal, covered in detail in Class Act. The allegation and conviction of bribing the minor club Valenciennes affected Tapie badly. His club, Olympique de Marseilles, was stripped of the French League championship and relegated to the second division. The court case between Éric de Montgolfier and Tapie resulted in a two-year prison sentence for Tapie. Along with match-fixing charges, Tapie was convicted of tax fraud twice, in 1997 and 2005.

Class Act also focuses on Tapie's love for the media. He released several pop songs starting in the 1960s and his stint as a television show host for the monthly economics television program Ambitions (or ‘Success’ in Class Act ) further established his image as a visionary and inspirational personality . After his prison sentence, Tapie decided to explore his other interests, including acting. in the theater realm, he re-enacted Jack Nicholson's role of Randle McMurphy in One Flew Over the Cuckoo's Nest , gathering positive reviews. He also appeared in the role of a police chief in the French television series Commissaire Valence .

'Class Act' Leaves Out Some Details of Tapie's Life

Class Act doesn't cover all the achievements and controversies of Bernard Tapie's life. One achievement that doesn't get much attention is that his company, La Vie Claire, sponsored Tour de France winner Bernard Hinault 's cycling team of the same name. The team won the Tour de France twice, in 1985 and 1986. A possible reason why Tapie’s involvement with the team wasn't mentioned could be due to the fact that Hinault did much of the leg work to form the team before Tapie decided to invest.

Tapie’s legal battle with Crédit Lyonnais bank, which continued long after the series' events and until his death in 2021, was also not discussed . However, Class Act does mention the event it originated from . In fact, the sale of Adidas was shown as a subject of rising tension between Tapie and Dominique. In Class Act, Tapie felt strongly against selling the sporting giant, which he called a family company. The bank was sued by Tapie for undervaluing the company at the time Tapie decided to sell it . The bank also used its offshore companies to buy Adidas on its behalf, breaching the agreement.

After a long-standing struggle, Tapie was awarded compensation to the tune of 404 million Euros, which came from France’s Ministry of Finance. Later, in 2015, another court ruled that Tapie should return the public’s money with interest. Multiple court cases and decisions later, the case was still an ongoing one at the time of Tapie’s death. Possibly, in another season of Class Act, the entire controversy surrounding the sale can be fully explored, considering some big names, such as that of the current President of the European Central Bank, Christine Lagarde , popped up during the course of the events. In 2017, Tapie was diagnosed with stomach cancer. In April 2021, Tapie and Dominique became victims of a burglary at their Paris house, during which they were tied up and beaten. In October of that year, Tapie passed away at the age of 78.

As Tapie was against the idea of a biographical series on his life , it cannot be conclusively said how true the Netflix series is. This is particularly when it comes to the details pertaining to his personal life, although the major events covered in the series are not fictitious. His family has come out in strong opposition to the series that portrays Tapie with certain strong flaws. In Class Act, Tapie is a man who, despite his internal struggle to do the right thing, often adopts the “all is fair in love and war” approach at a great cost. To be fair, Laurent Lafitte’s Bernard Tapie stands tall as an inspiring figure in Class Act despite the potentially contentious nature of his transgressions. This allows a new generation of viewers to the French legend who were otherwise unaware of his accomplishments.

All episodes of Class Act are currently available to stream on Netflix in the U.S.

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Bernard Tapie, pictured here in 2018, was one of France's best known personalities. /AFP

French tycoon Bernard Tapie, whose career spanned business, sports, politics and the arts - and included scandal and prison - has died at the age of 78.

Tapie revealed in 2017 that he had cancer of the stomach and esophagus, with his family announcing his death on Sunday.

"He left peacefully, surrounded by his wife, his children and grandchildren, who were at his bedside," a family statement said, adding that he wished to be buried in Marseille, "the city of his heart."

Condolences poured in after the news of his death, led by the current French President Emmanuel Macron who hailed his "ambition, energy and enthusiasm that were a source of inspiration for generations of French people."

"This man, who had a combativeness that could move mountains and take down the moon, never gave up," his office said in a statement. 

Born in Paris, a young Tapie began his working life selling televisions by day, taking over failing companies and amassing 50 by the time he was 30.

He flaunted his wealth, buying a large property in Paris and a string of mansions on the French Riviera as well as a 72-meter yacht.

Tapie also used his fortune to buy a cycling team which twice won the Tour de France and in 1986 he purchased one of France's biggest football clubs, Olympique de Marseille, guiding them to five successive league triumphs and the 1993 Champions League title.

From 1984 - French cycling legend Bernard Hinault (L) and his sponsor, Tapie, present the new cycling team 'La Vie Claire' with dancers of the Crazy Horse cabaret in Paris. /AFP

In 1990 he made headlines by buying the German sportswear giant Adidas - a purchase that would later come back to haunt him.

He also built a political career and was elected to the French parliament in 1989 and 1993, and the European Parliament in 1994.

From 1986 - French President François Mitterrand is introduced to Marseille's players by Tapie before the French cup final. /AFP

From 1988 - Tapie speaks during an electoral meeting for the legislative elections in Marseille. /AFP

But there then followed a series of legal problems, such as match-fixing during his time at Marseille, with Tapie serving six months in prison in 1997 for his role in the scandal - it also led to the collapse of his business empire and he was declared bankrupt.

From 1996 - Tapie, escorted by policemen, arrives at the Bethune courthouse, northern France for trial. /AFP

He bounced back by turning to acting, most notably in a popular TV series in which he played a police inspector.

Then in a twist any fiction writer would have been proud of, in 2008 a government arbitration panel accepted he had been the victim of fraud when he sold Adidas in 1993, ruling that the brand had been undervalued and awarding him a compensation payout of $450 million.

This allowed him to repay his debts, buy France's Hersant publishing group, a string of properties and another yacht, which he named "Reborn."

But the case was appealed and in May 2017 a court ordered him to hand back the payout, leaving him broke again.

From 1993 - Tapie, who was French Minister of City Affairs and candidate for the legislative election, juggles a football with his head during the electoral campaign. /AFP

In July 2019 he was acquitted on charges of defrauding the state in the case of the controversial arbitration. However a new case was brought against him. 

That trial began in May with Tapie already ill in hospital and prosecutors demanding a five-year sentence and a $347,000 fine. Judges had been due to hand down their verdict on October 6.

His old team's football fans' message of support to Tapie this week. /AFP

After his cancer had become public, Tapie declared he would "fight like he had always done."

"The idea of dying, it does not bother me at all," he told Le Monde newspaper at the time, adding that you would need to be "crazy not to be happy with my life."

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